vendredi

Un jour se vide.

Dans les névralgies de mes interstices cérébrales, mes pensées se sont entremêlées. Surexposer à toutes mes fautes passées j'ai étais dépasser. Seul son parfum apothéotique me redonne goût à la raison. Je m'accroche à ces quelques envies immaculées pour ne pas percevoir les fonds incertains. L'horizon me semble déchiré et une pâleur me fait face. Cette distance de l'infini me rend ma folie. Je suis dépendante, une "accro" de la dépression. Quand tout semble revenir à la réalité, sous mes pieds il n'y a pourtant rien. Je flotte à travers, les vents, la pluie & le tonnerre sans jamais un rayon. Les jours ne méritent pas les heures qui tournent seul la nuit les possèdent entièrement pour les rêves.

Bonnie

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour, La première phrase de votre texte est si particulière dans sa forme et sa texture, comme quelques autres trouvées ici et là dans votre texte, que je ne peux m'empêcher de penser qu'elles proviennent forcément d'un de mes textes, dont vous n'avez pas semblé utile de citer la référence !!! Donc je le fais pour vous : http://www.yann-chollet.com/2011/01/20/si-et-seulement-si/

Cordialement

Membres